Chaque année, l’humanité célèbre le 7 Octobre la journée mondiale du coton sous le thème : “Le coton, la fibre de nos vies”. C’est au siège de la FAO à Rome, que la République du Tchad et le Centre du commerce international ont célébré cette journée du coton, source essentielle de revenus et levier économique pour des millions de familles africaines.
Selon le site officiel de la FAO, « le coton accompagne le quotidien de millions de petits exploitants et d’ouvriers, y compris les femmes et leurs familles, et contribue grandement aux économies de nombreux pays en développement ». On y lit également que « le secteur cotonnier représente une source de moyens de subsistance pour plus de 24 millions de producteurs et profite à plus de 100 millions de familles dans le monde ».
Le coton est présenté comme « la deuxième fibre la plus utilisée au niveau mondial derrière le polyester et représente environ 20% de la demande totale de fibres ». L’édition 2025 mettra particulièrement l’accent sur les possibilités d’innovation et la transformation locale du coton en Afrique de l’Ouest, en soulignant « comment la transformation artisanale peut encourager un développement sectoriel piloté au niveau local ».
La FAO souligne aussi que « le secteur du coton est un point d’entrée pour s’attaquer à de plus vastes préoccupations en matière de développement en favorisant les moyens d’existence durables, en donnant aux femmes les moyens d’agir, en augmentant l’emploi des jeunes et en garantissant à tous un travail décent ».
Enfin, le site invite à renforcer « la durabilité du secteur cotonnier afin d’améliorer la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie, sans que personne ne soit laissé pour compte ».
Ailleurs, le Mali par exemple, aux côtés des autres pays du C4+, défend la voix du coton africain dans la lutte pour un équilibre commercial mondial plus équitable. Cette bataille vise à valoriser équitablement la fibre africaine, à réduire les subventions qui faussent la concurrence, et à faire reconnaître le coton africain comme un vecteur de développement.
En Guinée, le Ministère de l’Agriculture s’engage pour la relance de la filière cotonnière.
Selon une publication sur la page Facebook du Ministère, « la Société Cotonnière de Kankan (SCK.SA) a organisé une table ronde nationale de réflexion à Kankan. Elle a réuni experts producteurs, partenaires et décideurs pour tracer ensemble l’avenir du coton guinéen.
La Guinée, riche de son potentiel agricole, veut faire du coton un levier majeur du Programme SIMANDOU 2040.
Relancer cette filière, c’est :
Diversifier notre économie au-delà du secteur minier;
Valoriser le savoir-faire paysan;
Offrir de nouvelles opportunités aux jeunes et aux femmes.»