Les membres de la Fédération Interprofessionnelle Nationale Avicole (FINA) ont toujours de la peine à se ravitailler, en Guinée, en aliments en qualité et en quantité nécessaires. C’est l’un des plus grands défis de cette interprofession. Avec un cheptel d’environ 3 500 pondeuses, le besoin en aliment, notamment en maïs, est estimé à plus de 125 000 tonnes par an. Pourtant, cette quantité doit aussi croitre rapidement, puisque beaucoup d’entrepreneurs et non des moindres, sont entrain de finaliser des installations ultra modernes, de fermes avicoles un peu partout en Guinée.

Actuellement, la production nationale de maïs est estimée à environ 70 000 tonnes. Certains estiment même, qu’une partie de cette quantité est importée du Mali ou de la Côte d’Ivoire ou du Burkina Faso. Ces quantités aussi ne sont en général pas de bonne qualité et sont vendues à des prix exorbitant non pas par les producteurs eux-mêmes, mais plutôt par des intermédiaires, qui dictent leur loi, au su et au vu de toutes les autorités.

Pour aider la Guinée à atteindre l’autosuffisance alimentaire, il faudra encourager la production à grande échelle du maïs, à travers par exemple : la mise à disposition de vastes domaines agricoles, des intrants et des machines, d’assurer le stockage et le transport, un accompagnement sérieux des producteurs. De telles dispositions pourront automatiquement limiter les intermédiaires, qui bénéficient plus que les producteurs et surtout, réduire le prix pour les aviculteurs.

En tout cas, selon Boubacar Dansoko, Président de la Fédération Interprofessionnelle Nationale Avicole (FINA), les aviculteurs ont envi de consommer du maïs produit uniquement en Guinée, mais le besoin qui est d’environs 80 000 tonnes en 2025, pourrait tripler à partir de l’année prochaine. Agriculteurs de Guinée, la production du maïs est une belle opportunité pour vous les mois à venir. La FINA est à votre disposition pour acheter votre production de bonne qualité, promet le Président de la FINA.